Le Roi Dragon N°5 – De l’efficience spirituelle de la Voie de l’Aïki

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Nous, pratiquants d’arts martiaux, avons tous en mémoire les exploits extraordinaires de certains samouraïs ou de certains Maîtres asiatiques, qui nous ont été transmis à travers des écrits, des films, ou des paroles circulant sur les tatamis. Mais la distance spatiale et temporelle qui nous sépare d’eux ont recouvert leur histoire d’une patine, d’un voile d’incertitude qui nous interdit d’être certains que leurs faits n’ont pas été embellis pour en faire de belles légendes.

S’il est légitime de raison garder et de ne pas prendre les traits légendaires pour argent comptant, il serait par contre déraisonnable de ne pas porter un regard attentionné sur la vie et les agissements extraordinaires d’un Grand Maître contemporain tel que O’Sensei pour lequel nous avons des témoignages directs. Il serait déraisonnable de ne pas écouter avec la plus grande attention toutes les paroles qu’il nous a transmises et de ne pas s’interroger sur la nature de la transformation existentielle proposée par la voie de l’Aïki qu’il nous a offerte.

Mais ne soyons pas trop prompts avant de tirer des conclusions définitives à partir de nos premières hypothèses. Ne prenons pas trop hâtivement notre propre état de conscience comme étalon pour juger de ce que la voie de l’Aïki (au même titre que toutes les voies spirituelles intégrales) peut proposer comme devenir ultime à l’homme, comme étapes pour jalonner ce chemin, comme possibilités de participation à la plus haute réalité. Attendons de s’être engagé loin sur le chemin avant de commencer à estimer la nature véritable de l’efficience de la voie que l’on a choisie.

Acceptons qu’il puisse exister des moments de notre existence où nous ne pouvons pas faire autre chose que d’émettre des suppositions et qu’il puisse exister des réalités inconcevables. Acceptons qu’il puisse y avoir des femmes et des hommes d’exception dont la qualité d’être dépasse notre entendement et dont les agissements particuliers révèlent qu’ils perçoivent et participent à une réalité inaccessible à notre état présent. Restons attentifs et veillons à ne pas confondre ces êtres-là avec les faux prophètes, les faux saints et les faux maîtres. Accroché à cette vigilance, acceptons qu’il puisse exister des formes d’enseignement propres à un mode de pensée offrant la possibilité à certains êtres d’accéder à une Réalité non limitée à la conscience individuelle. Acceptons qu’il puisse exister des représentations existentielles qui ne puissent être appréhendées que par une expérience existentielle coextensive à un apprentissage intégral très différent de celui dispensé dans nos sociétés modernes. Acceptons de remiser nos représentations de la Réalité Ultime en lesquelles nous avons foi dans les degrés les plus bas de la certitude.

“L’homme dont le corps n’occupe qu’une si petite place sur la terre, atteint par son esprit à travers l’espace jusqu’au ciel. Il connaît la grande unité, son état premier de concentration, la multiplication des êtres, l’évolution universelle, l’immensité du monde, la réalité de tout ce qu’il contient, la fermeté des lois qui le régissent. Au fond de tout est la nature. Dans les profondeurs de la nature, est le pivot de tout (le Principe), qui paraît double (yinn et yang) sans l’être réellement, qui est connaissable mais non adéquatement. L’homme arriva à le connaître, à force de le chercher. S’étendant au delà des limites du monde, son esprit atteignit (le Principe) la réalité insaisissable, toujours la même, toujours sans défaut. C’est là son plus grand succès. Il l’obtint en raisonnant, d’après les certitudes déjà acquises, sur les choses encore incertaines, qui devinrent peu à peu certaines à leur tour, la connaissance du Principe étant la certitude finale suprême.[1]

Cet extrait met en évidence la possibilité de discerner au moins deux degrés de certitude, celui de la certitude raisonnée et celui lié à l’état d’Union au Principe donnant accès à la certitude finale suprême[2]. Voilà comment le Taoïsme envisage la possibilité d’accès à l’état d’Union à partir duquel un être est considéré fils céleste :

“Celui dont le coeur a atteint cet apogée de l’immuabilité, émet la lumière naturelle (raison pure, sans rien de conventionnel) qui lui révèle ce qui peut encore rester en lui d’artificiel. Plus il se défait de cet artificiel, plus il devient stable. Avec le temps, l’artificiel disparaîtra entièrement, le naturel seul restant en lui. Les hommes qui ont atteint cet état, s’appellent fils célestes, peuple céleste ; c’est-à-dire hommes revenus à leur état naturel, redevenus tels que le ciel les avait faits primitivement. Cela ne s’apprend, ni par théorie, ni par pratique, mais par intuition ou exclusion. S’arrêter là où l’on ne peut pas en apprendre davantage (et se tenir, dit la glose, dans l’indifférence et l’inaction), c’est être parfaitement sage. Celui qui prétendrait passer outre (décider, agir, au hasard), le cours fatal des choses le brisera, (car il entrera inévitablement en conflit avec le destin).[3]

On peut se demander comment il est possible de se détacher de l’artificiel ? Voilà deux commentaires donnant quelques indications en montrant le parallèle existant entre les différents stades menant à l’état de Maîtrise d’un art et ceux menant au détachement complet de ce qui est artificiel :

“Le boucher du prince Hoei de Leang dépeçait un boeuf. Sans effort, méthodiquement, comme en mesure, son couteau détachait la peau, tranchait les chairs, disjoignait les articulations.

– Vous êtes vraiment habile, lui dit le prince, qui le regardait faire.

– Tout mon art, répondit le boucher, consiste à n’envisager que le principe du découpage. Quand je débutai, je pensais au boeuf. Après trois ans d’exercice, je commençai à oublier l’objet. Maintenant quand je découpe, je n’ai plus en esprit que le principe. Mes sens n’agissent plus ; seule ma volonté est active. Suivant les lignes naturelles du boeuf, mon couteau pénètre et divise, tranchant les chairs molles, contournant les os, faisant sa besogne comme naturellement et sans effort. Et cela, sans s’user, parce qu’il ne s’attaque pas aux parties dures. Un débutant use un couteau par mois. Un boucher médiocre, use un couteau par an. Le même couteau me sert depuis dix-neuf ans. Il a dépecé plusieurs milliers de boeufs, sans éprouver aucune usure. Parce que je ne le fais passer, que là où il peut passer.

– Merci, dit le prince Hoei au boucher ; vous venez de m’enseigner comment on fait durer la vie, en ne la faisant servir qu’à ce qui ne l’use pas.[4]

“Confucius admirait la cataracte de Lu-leang.

Tombant de trente fois la hauteur d’un homme, elle produisait un torrent écumant dans un chenal long de quarante stades, si tourmenté que ni tortue ni caïman ni poisson même, ne pouvait s’y ébattre. Soudain Confucius vit un homme qui nageait parmi les remous. Le prenant pour un désespéré qui avait voulu se noyer, il dit à ses disciples de suivre la berge, pour le retirer de l’eau, si possible. Quelques centaines de pas plus bas, l’homme sortit de l’eau lui-même, dénoua sa chevelure pour la faire sécher, et se mit à marcher en chantant. Confucius l’ayant rejoint, lui dit :

– J’ai failli vous prendre pour un être transcendant, mais maintenant je vois que vous êtes un homme. Comment peut-on arriver à se mouvoir dans l’eau avec une aisance pareille ? Veuillez me dire votre secret.

– Je n’ai pas de secret, dit l’homme. Je commençai par nager méthodiquement ; puis la chose me devint naturelle ; maintenant je flotte comme un être aquatique : Je fais corps avec l’eau, descendant avec le tourbillon, remontant dans le remous. Je suis le mouvement de l’eau, non ma volonté propre. Voilà tout mon secret… Je voulus apprendre à nager, étant né au bord de cette eau. A force de nager, la chose me devint naturelle. Depuis que j’ai perdu toute notion de ce que je fais pour nager, je suis dans l’eau comme dans mon élément, et l’eau me supporte parce que je suis un avec elle.[5]

Le premier extrait permet de distinguer trois stades d’expérimentation d’un art :

  • celui qui est inexpérimenté,
  • celui qui a pratiqué, mais n’a pas encore atteint l’état de maîtrise parfaite,
  • le Maître.

Le deuxième extrait montre les trois types d’agissements :

  • agissement réfléchi (nager méthodiquement),
  • agissement naturel (nager naturellement),
  • agissement principiel (nager comme un être aquatique),

Ces trois degrés recoupent les trois états relationnels qu’un être entretient avec une réalité : ces trois états sont celui du croyant, du sachant et du connaissant. Le croyant est l’état de l’individu qui n’a vécu encore aucune expérience de cette réalité et qui ne dispose que d’un savoir théorique. Le sachant est celui qui a commencé l’expérimentation des différents aspects de la réalité visée par la pratique des techniques qui en sont l’expression même. C’est par cette expérimentation que l’on commencera à entrevoir, sans les maîtriser, les principes (les archétypes) d’où procèdent ces techniques. Le connaissant est celui qui est entré dans l’agissement parfait de tous les aspects de la réalité en vertu de son identification parfaite avec celle-ci (Depuis que j’ai perdu toute notion de ce que je fais pour nager, je suis dans l’eau comme dans mon élément, et l’eau me supporte parce que je suis un avec elle.). En cet état, le connaissant incarne les principes même d’où procèdent les techniques. Il “agit” les techniques tout à fait spontanément, sans qu’il n’use de réflexion ou d’analyse.

En ce qui concerne la Voie de l’Aïki, le Fondateur nomme l’agissement intrinsèque à celle-ci lorsqu’il est porté à sa perfection, l’Agissement Merveilleux, Myôyô. O’Sensei rappelle également que notre voie s’origine à la Réalité Ultime et qu’elle peut permettre de rapprocher, puis d’Unir (Aï) le pratiquant à Celle-ci.

“L’aïkido est la vérité reçue du ciel, l’agissement merveilleux de l’aiki de takemusu. L’aikido est la voie d’harmonie du ciel, de la terre et des hommes.[6]

Il y a donc derrière la quête du geste parfait, une Promesse Merveilleuse. Une Promesse, non pas nécessairement reléguée aux états posthumes, une Promesse non pas emprunte d’un idéalisme désuet, mais une Promesse dont on peut goûter les fruits ici et maintenant, certes aux prix d’efforts extraordinaires, d’une persévérance infaillible et d’une implication existentielle totale. C’est en substance ce que dit la devise de l’Aïkido dont nous parlerons un peu plus loin.

Les premiers fruits se cueillent sur le tatami, après de très longues années de pratique par l’accès à une liberté exécutoire permettant de s’affranchir des contraintes extérieures. Puis d’autres se cueillent à travers les expériences de la vie par un accroissement de la richesse intérieure que l’on aura fait fructifier par l’exigence que l’on saura s’imposer à soi-même pour avancer vers une pratique de plus en plus intuitive des techniques qui sont en relation avec les principes universaux. D’autres, plus profonds et plus précieux encore, sont recueillis lorsque l’on parvient à obtenir la plus grande des victoires, la victoire sur soi-même. Celle-ci s’acquiert en réalisant ce que le Taoïsme définit comme “la réduction de son moi distinct et de son mouvement particulier à presque rien”. Le nageur disait tout à l’heure : « Je suis le mouvement de l’eau, non ma volonté propre« . On pourrait dire aussi jusqu’à n’avoir plus d’âme, ou encore plus d’ego.

Alors comment moi, Ueshiba, ai-je compris cela ? Chaque jour je m’entraîne à me détacher des choses, et ce faisant, j’ai vu mon propre corps de lumière. Moi Ueshiba, je me suis interrogé et j’ai su. C’est parce qu’il y a l’univers en moi. C’est parce qu’il y a tout. Parce que l’univers est moi-même. Parce que je suis l’univers, moi-même, je ne suis pas. Ou encore, parce que moi-même suis l’univers, seul moi-même existe.[7]

C’est le fait de s’employer à se conformer soi-même à la pratique de chinkon kishin, en faisant de soi un néant face au Grand Dieu.[8]

Cette même quête se traduit dans le soufisme par la recherche de l’abandon de la volonté propre à travers la méditation constante de l’attestation “Lâ ilâha illa’Llah”, “il n’y a rien qui ne soit si ce n’est l’Être”. Dans le Tien-Tai chinois l’exercice « d’arrêter et réaliser » conduit au même  abandon :

« Dans »l’Eveil de la Foi » la juste disposition des pensées consiste dans la réalisation par l’esprit lui-même de son Essence indifférenciée. Tel est le thème de beaucoup de Sûtras Mahâyânistes tel que le Lankavatara Sûtra, le Sûtra du sixième Patriarche. L’essence de l’esprit ne peut être comprise que par ceux qui ont dépassé toutes les notions d’un ego-entité et toute préoccupation avec leur individualité. Réaliser cette Essence ou sa nature propre, exige l’abandon de toute pensée discriminative et laisse luire « la pensée primordiale ». Quand le Bodhisattva avancé entre dans le véritable samâdhi, tous les concepts du corps ou de l’esprit individualisé disparaissent, il ne reste conscient que de la Vérité Une,  non-differenciée et l’esprit à réalisé sa véritable liberté, sa paix, sans que l’idée d’une entité-ego ou d’une individualité vienne l’obscurcir.[9]

L’orientation intérieure est exactement la même lors des rites de purification du Shintoïsme, comme le rapporte le Maître shintoïste Kurozumi Munetada:

Ma concentration au cours des rites de purification était à nouveau perturbée, quelque chose apparaissait et passait dans mon esprit : psstt ! psstt ! Je ne pouvais plus procéder aux rites de purification sans penser. Je songeais aux affaires quotidiennes banales, ou bien un tel ou tel autre est venu aujourd’hui, ou bien aux repas. Et cela passait : psstt ! psstt ! Cela était plus fort que moi et je ne pouvais en venir à bout. Peut-être était-ce là un signe de vieillissement ? Mais j’espère, grâce au Ciel redevenir comme à l’époque de mon âge d’Or et parvenir à nouveau à être sans pensée, sans ego.[10]

Le taoïste Lie-Tzeu, nous donne ci-dessous une image de la transformation qui se produit au sein de l’être en chemin vers cet état sans ego.

“Jadis quand Lie-tzeu était disciple, il mit trois ans à désapprendre de juger et de qualifier en paroles ; alors son maître Lao-chang l’honora pour la première fois d’un regard. Au bout de cinq ans, il ne jugea ni ne qualifia plus même mentalement ; alors Lao-chang lui sourit pour la première fois. Au bout de sept ans, quand il eut oublié la distinction du oui et du non, de l’avantage et de l’inconvénient, son maître le fit pour la première fois asseoir sur sa natte. Au bout de neuf ans, quand il eut perdu toute notion du droit et du tort, du bien et du mal, et pour soi et pour autrui ; quand il fut devenu absolument indifférent à tout, alors la communication parfaite s’établit pour lui entre le monde extérieur et son propre intérieur. Il cessa de se servir de ses sens, (mais connut tout par science supérieure universelle et abstraite). Son esprit se solidifia, à mesure que son corps se dissolvait ; ses os et ses chairs se liquéfièrent (s’éthérisèrent) ; il perdit toute sensation du siège sur lequel il était assis, du sol sur lequel ses pieds appuyaient ; il perdit toute intelligence des idées formulées, des paroles prononcées ; il atteignit à cet état, où la raison immobile n’est plus émue par rien.[11]

On perçoit, à travers tout ceci que l’état de Maîtrise est un état spirituel qui n’est pas une simple compréhension intellectuelle, mais une transformation profonde et conjuguée de la conscience d’être, de la volonté, de la pensée, des désirs, de l’énergie, de la qualité d’être.

“Dépourvu de toute connaissance intellectuelle et de toute puissance intentionnelle, il sait tout et peut tout, (car il est immanent dans tout ce qui sait et peut, ce qui est, dit la Glose, la connaissance et la puissance suprême).[12]

Tao-Te-King : Chapitre 1

A. Le principe qui peut être énoncé, n’est pas celui qui fut toujours. L’être qui peut être nommé, n’est pas celui qui fut de tout temps. Avant les temps, fut un être ineffable, innommable.

B. Alors qu’il était encore innommable, il conçut le ciel et la terre. Après qu’il fut ainsi devenu nommable, il donna naissance à tous les êtres.

C. Ces deux actes n’en sont qu’un, sous deux dénominations différentes. L’acte générateur unique, c’est le mystère de l’origine. Mystère des mystères. Porte par laquelle ont débouché sur la scène de l’univers, toutes les merveilles qui le remplissent.

D. La connaissance que l’homme a du principe universel, dépend de l’état de son esprit. L’esprit habituellement libre de passions, connaît sa mystérieuse essence. L’esprit habituellement passionné, ne connaîtra que ses effets.

Toutes ces perspectives sont contenues dans la devise de l’Aïkido : Masakatsu Agatsu Katsuhayabi Su O’Kami, Aiki no O Kami, “La véritable victoire est se vaincre soi-même pour voguer vers l’instant de l’ultime accomplissement au Cœur du Grand Kami. Le Grand Kami de l’Aïki !« 

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Cette devise peut avantageusement être complétée par les principes taoïste suivants :

Tao-Te-King : Chapitre 33.

A. Connaître les autres, c’est sagesse ; mais se connaître soi-même, c’est sagesse supérieure, (la nature propre étant ce qu’il y a de plus profond et de plus caché). Imposer sa volonté aux autres, c’est force ; mais se l’imposer à soi-même, c’est force supérieure (les passions propres étant ce qu’il y a de plus difficile à dompter). Se suffire (être content de ce que le destin a donné) est la vraie richesse ; se maîtriser (se plier à ce que le destin a disposé) est le vrai caractère.

B. Rester à sa place (naturelle, celle que le destin a donnée), fait durer longtemps. Après la mort, ne pas cesser d’être, est la vraie longévité, (laquelle est le partage de ceux qui ont vécu en conformité avec la nature et le destin).

“Mon corps est intimement uni à mon esprit ; mon corps et mon esprit sont intimement unis à la matière et à la force cosmiques, lesquelles sont intimement unies au néant de forme primordial, l’être infini indéfini, le Principe. Par suite de cette union intime, toute dissonance ou toute consonance qui se produit dans l’harmonie universelle, soit à distance infinie soit tout près, est perçue de moi, mais sans que je puisse dire par quel organe je la perçois. Je sais, sans savoir comment j’ai su ![13]

Cet état de connaissance spontanée est ce dont parle le Fondateur lorsqu’il dit que les techniques jaillissent.

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[1] Tchoang-Tzeu 24-M

[2] Le soufisme retient trois degrés de certitude :

  • La “Science de la Certitude” (Ilmul-Yaqîn) qui est la certitude théorique.
  • “L’Oeil de la Certitude” (Aynul-Yaqîn) qui est la certitude intuitive, mais procédant d’une connaissance encore distinctive d’un sujet et d’un objet.
  • La “Réalité même de la Certitude” (Haqqul-Yaqîn) qui est la certitude de la réalisation par soi et en soi de la Vérité du connu (tahaqquq).

[3] Tchoang-Tzeu 23-D

[4] Tchoang-Tzeu 3-B

[5] Tchoang-Tzeu 19-I

[6] Takemusu Aïki Vol. I, 139

[7] Takemusu Aïki Vol. I, 150

[8] Takemusu Aïki Vol. I, 140

[9] “Dhyâna pour les débutants. Traité sur la Méditation”, Jean Maisonneuve successeur Editions, Préface, page 11

[10] “Le Kojiki”, introduction par Masumi et Mary Seshibata, page 59

[11] Lie-Tzeu 4-F

[12] Lie-Tzeu 1-D

[13] Lie-Tzeu 4-B

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