N°6 – Philippe – Le Dojo, le lieu de la Voie

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Lorsque l’on souhaite pratiquer son art martial, on se rend en un lieu particulier, un lieu dont l’ordonnancement, les agencements, les orientations, les règles comportementales et de déambulation ont une relation d’analogie avec les représentations existentielles, cosmogoniques et cosmologiques de la pensée traditionnelle japonaise en particulier et de la pensée extrême-orientale plus généralement.

Le Dojo veut dire littéralement le lieu de la Voie. Il est intéressent de se pencher quelque peut sur l’idéogramme Jo, pour mieux saisir le sens qui lui est associé.

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Jo est composé de deux radicaux, le premier à gauche désignant le Sol, le deuxième représentant l’action des rayons d’un soleil au-dessus de l’horizon (ce radical se retrouve également dans l’idéogramme Yang). Le premier radical représente une plante sortant de l’humus ce qui renvoie à la fois à un aspect matériel visible et à la croissance, tandis que le deuxième symbolise un aspect immatériel invisible et à ce qui rend possible la croissance et la vie.

Le Dojo est donc un lieu édifié de façon à rendre possible l’accomplissement existentiel de l’être tant sur le plan physique que sur le plan immatériel.

L’origine historique du Dojo est aussi une source de précieux renseignements. En 794, l’empereur Kammu, en l’honneur d’un Général ayant réalisé une conquête décisive (mais non encore définitive) contre les Emishi, fit édifier le Butokuden ou « Salle de la Vertu chevaleresque » dans le parc du Palais Impérial Daidairi à Heïan-Kyo qui s’appelle à présent Kyoto. Cette période est une charnière historique importante du Japon, puisqu’elle marque la fin de l’époque Nara et le début de l’époque Heïan (Paix en japonais) qui est considérée comme le début de l’émancipation du Japon vis-à-vis de la Chine. L’Empereur Kammu qui inaugura cette période, décida de transférer la capitale à Heïan-Kyo, d’une part pour s’affranchir de l’influence des monastères bouddhiques de Nara et d’autre part en raison de la situation géographique plus centrale de la ville par rapport aux provinces de l’est et d’un accès fluvial à la mer. L’époque Heïan ancien est considérée au Japon, comme le printemps culturel et politique du pays. C’est en raison de cette qualité particulière que lors de la restauration (du régime impérial de) Meiji, fut-il décidé à l’occasion du 1100ème anniversaire de la création de Heïan-Kyo de reconstruire partiellement le palais impérial comprenant le sanctuaire shinto Heïan Jingu et le Butokuden.

Le Butokuden que l’on peut considérer comme le Dojo originel, fixe les règles d’orientations et d’aménagement qui respectent les principes de la pensée extrême-orientale (que l’on retrouve déclinés dans toutes les sciences traditionnelles). Le schéma ci-dessous donne les différentes appellations et dispositions retenues pour l’édification d’un Dojo traditionnel.

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Le mur le plus important, le Shomen (siège supérieur), est situé au nord du Dojo. L’entrée se fait soit par le sud soit par l’ouest. Le Shomen, dispose de plusieurs éléments :

  • Le Shinza, l’assise du Coeur/Esprit, on l’associe aussi à l’Esprit Originel où Ame No Minakanushi No Kami 天御中主 “Kami Ordonnateur du Centre du Ciel”, que l’on doit considérer aussi comme la Conscience Universelle (cette idée est renforcée par le sens de l’idéogramme 御 qui désigne l’Aurige d’un char ; “tenir en main un attelage”[1], ci-dessous à gauche un cheval, à droite une main).

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Ce degré de l’existence correspond au Kami primordial, qui n’est cité qu’au tout début du Kojiki. Il est en quelque sorte la Cause Originelle de toutes les causes premières de la manifestation (ces causes premières, comprenant le premier Kami, sont incarnées dans le Kojiki par les cinq Kami primordiaux). Dans le Dojo cet aspect est symbolisé par un autel shinto.

  • Le Shimoza : l’assise des ancêtres humains.
  • Le kamiza : l’assise des ancêtres spirituels.

On retrouve dans cette organisation du Shomen des principes extrêmement importants du processus d’accomplissement spirituel, lors duquel l’accès au domaine inconditionné et proprement spirituel (ce que le Fondateur appelle le commencement même de la création dans l’extrait ci-dessous), nécessite de réaliser deux synthèses qui sont appelées dans l’hindouisme Priti Yana[2] et Deva Yana. Ce sont deux liens menant à la réalisation de l’Unité, à savoir le lien avec les ancêtres humains et le lien avec les ancêtres spirituels. A ce propos voilà ce que dit le Fondateur :

Lorsque je pratique, l’endroit où je me tiens se trouve au centre du ciel et de la terre. Le premier pas que je fais lorsque j’avance mon pied gauche me relie à tous les ancêtres physiques et spirituels, au commencement même de la création.[3]

Il semble que l’on retrouve cette disposition dans le Dojo d’Iwama (qui doit être considéré comme le Dojo prototype de tous les Dojos d’Aïkido), où autour de l’autel shinto on retrouve deux niches. A droite O’Sensei en tant qu’ancêtre spirituel (Kami) primordial (ayant réalisé l’état suprême incarné par la figure du Roi Dragon) des pratiquants de la Voie de l’Aïki, à gauche il conviendrait de définir ce qui se trouve dans cette niche pour savoir quel lien y est établit.

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Le Dojo est orienté de façon à ce que l’enseignant soit face au Sud lorsqu’il regarde ses élèves. De cette manière il est considéré comme recevant la lumière et la retransmettant à ses élèves. Mais il ne faut pas voir l’enseignant comme un simple relais d’influences solaires, il est aussi un pont entre le centre du domaine manifeste (le Centre du Monde) représenté par la salle du Dojo et le Faîte Suprême (le Centre du Ciel) qui est le point manifeste ultime au-delà duquel (par-delà le mur Shomen) tout est en plénitude et constitue le domaine où la vie est totalement inconditionnée. Le Fondateur traduit ses considérations de la façon suivante :

Cependant à la source de l’origine de la matière et de l’origine du spirituel, il y a l’origine unique[4]. Si l’on remonte à la racine du Pont Flottant qui est principe d’harmonie, il n’y a rien d’imparfait. Il ne faut pas oublier l’origine.[5]

Maintenant, attachons-nous à résoudre une contradiction apparente entre la correspondance qui est faite avec la doctrine des cinq éléments et celle qui est faite avec les orientations Omoté et Ura. Si on revient sur le plan du Dojo ci-dessus, on constatera que par rapport à la doctrine des cinq éléments le côté Yang est à l’Est donc à droite, alors que Hidari gawa associé à Omoté et au Yang est à gauche.

Cette inversion n’est pas due à une erreur, mais au fait que les orientations ne sont pas les mêmes dans le domaine manifeste et dans le domaine régent de la manifestation. Il y a une véritable symétrie entre les deux domaines. On peut dire que lorsque la transmigration se produit pour l’adepte d’une voie il se produit un véritable retournement, ce qui était le à gauche est alors à droite. Voilà deux passages taoïstes où il est question de cette inversion :

“… qu’il passe de la catégorie des êtres influencés par le ciel et la terre, dans la masse influençante ciel et terre, dans le grand tout comme partie intégrante.”

“Il voit dans les ténèbres du Principe, il entend le verbe muet du Principe. Pour lui, l’obscurité est lumière, le silence est harmonie. Il saisit l’être, au plus profond de l’être et sa raison d’être, au plus haut de l’abstraction, dans le Principe.[6]

Ainsi pour les élèves, le Sud est face à eux, là où se tient le professeur qui devient un élément solaire, alors que pour l’enseignant incarnant un être transcendé (par délégation si l’enseignant n’a pas encore vécu la transmigration de façon effective) le sud est face à Shomen. On peut ajouter que ce retournement est mimé à chaque fois que l’on monte sur le tatami, où l’on entre dos au tatami, pour se “retourner” avant de saluer le Kamiza.

Il y a aussi dans cette superposition des opposés, l’idée du mouvement et de la giration cosmique. Entre les deux pôles, tout est mouvement et transformation, tout est alternance.

Le Dojo est un lieu respectant l’orientation des habitats extrême-orientaux. Dans la pensée traditionnelle, l’habitation est un prolongement de l’être et entre alors en relation d’analogie avec lui. Aussi est-elle agencée pour être source d’équilibre en respectant l’ordonnancement du macrocosme : elle est orientée en fonction du luminaire principal (le soleil) ; les fonctions des pièces sont définies par homologation avec les qualités spatio-temporelle du cycle annuel macrocosmique et des lunaisons ; les objets et les êtres prennent place là où il y a affinité avec leur qualité intrinsèque, leur position dans l’organisme filiale, leur statut dans l’organisation sociale.

On notera que la porte du sud donne accès à la cour intérieure par l’intermédiaire d’un écran protecteur qui empêche d’aller tout droit. Ce dispositif se conforme à l’une des règles de la science de la géomancie extrême-orientale (le fengshui) visant à contrecarrer les influences néfastes provenant de l’extérieur. On remarquera sur le plan de principe du dojo traditionnel que nous avons rapporté ci-dessus, que l’entrée donne sur une balustrade masquant le Dojo, ce qui respecte bien le principe dont nous venons de parler.

Comme les maisons chinoises, le Dojo est théoriquement orienté nord-sud, son assise au nord et son ouverture au sud. Cette orientation permet au lieu de recevoir en son sein la lumière manifeste par le sud et la lumière immatérielle (les influences spirituelles) par le nord grâce aux dispositions mises en oeuvre sur le mur Shomen, à savoir, l’autel des ancêtres, le Shinza et le Kamiza.

Dans les maisons extrême-orientales, l’une des pièces côté mur nord reçoit l’autel des ancêtres contenant les tablettes des ancêtres faisant l’objet des rites d’entretien du lien subtil du défunt avec les âmes des descendants. Lorsqu’un ancêtre change d’état de relation avec les vivants (lorsqu’il devient un aïeul de rang élevé), sa tablette est déposée dans un temple des ancêtres qui, suivant l’importance de la maison familiale, peut être construit dans la cour de celle-ci ou en des lieux plus éloignés. Il ne faut pas oublier aussi que le corps du défunt est enterré dans un tombeau, ce qui montre que les institutions traditionnelles gèrent à la fois les aspects corporels, psychiques et spirituels des défunts.

On retrouve une certaine partie de ces principes dans le Dojo et le temple de l’Aïki d’Iwama. Ces derniers peuvent être comparés respectivement à une maison familiale et un temple des ancêtres. Cependant il y a plusieurs aspects qui divergent par rapport aux dispositions propres au culte des ancêtres. Ce culte, qui plus exactement une institution, est à destination des êtres n’ayant pas encore réalisé les états spirituels leur permettant de se mettre en lien avec le domaine transcendant de l’existence.

C’est pour cette raison que le Fondateur de par sa transformation spirituelle et son identification à l’état de Roi Dragon de son vivant, a dépassé l’état de simple ancêtre humain, pour devenir l’ancêtre dont il est question au chapitre 4 du Tao-Te-King :

A. Le Principe foisonne et produit, mais sans se remplir.

B. Gouffre vide, il paraît être (il est) l’ancêtre (l’origine) de tous les êtres.

C. Il est paisible, simple, modeste, amiable.

D. Se répandant à flots, il paraît rester (il reste) toujours le même.

E. Je ne sais pas de qui il est le fils (d’où il procède). Il paraît avoir été (il fut) avant le Souverain.

C’est en vertu de cet état et du lien que peuvent établir les pratiquants avec le Fondateur via le Doshu, que l’Aïkido permet à ceux-ci d’avancer sur le chemin sur lequel on s’engage normalement lors des états posthumes (pour ces états posthumes l’avancée est rendue possible grâce aux rites du culte des ancêtres). Le Dojo est donc le lieu où l’on peut franchir de son vivant les frontières du monde où la vie est transitoire, pour accéder au domaine où l’existence est non conditionnée et où l’on peut s’affranchir à terme des limitations propres à la vie individuelle. Cela permet d’expliquer les paroles étonnantes du Fondateur :

« Il [le misogi] est, si vous me permettez de l’exprimer ainsi, comme un cimetière dans lequel les questions de vie et de mort trouveraient leur résolution. Un dôjô de budô peut lui aussi être considéré comme un cimetière, un lieu où il est possible de répondre aux questions fondamentales. La vie d’un individu tient à un fil […] Cependant vous devez fixer vos pensées sur le vide, transcender la vie et la mort et vous tenir debout au coeur de la vacuité. Tel est le secret du budô.[7] »

Le passé, le présent et le futur, c’est le chemin de l’évolution de l’univers. Tout est en votre propre corps. Lorsque cela se purifie ce que l’on accomplit par l’union avec les trois mondes, le monde apparent, le monde des morts et le monde des dieux, c’est l’aikidô.[8]

Lorsque le Sensei prend place au milieu du Dojo, symboliquement il fait face au soleil et par le point au sommet et à l’arrière du crâne à l’épi des cheveux appelé T’ienn Chang (Perfection de la cîme), il reçoit les Influences Spirituelles issues du mur Shomen. Il devient donc pour ses élèves à la fois un miroir permettant de refléter la lumière solaire et un relais de ce que le Fondateur appelle les cordons du lien de l’Âme Universelle (ce que nous avons appelé les Influences Spirituelles), du moins du nombre des cordons avec lesquels il est lié au regard de son propre avancement sur la voie. C’est pour cette raison que c’est celui qui possède le plus de liens avec les cordons du lien de l’Âme Universelle (le plus gradé) qui dirige le cours.

« Mais en ce qui concerne le coron du lien, il faut, par la vertu de la foi, purifier le cordon de l’âme de l’univers, et nouer les cordons du lien avec le cordon de l’âme de l’univers. En d’autres termes, il faut nouer toutes les fibres du cordon de l’âme, tissées en une seule corde, à la Voie du Dieu [kami] de l’origine unique. Il est essentiel de ne pas se détacher de cette précieuse foi.[9] »

Le moment de la pratique, par la façon dont elle est instituée, est également rempli d’éléments symboliques. A travers tout ce que nous avons dit jusqu’à présent, nous voyons que le Dojo est un lieu respectant les orientations et les cycles cosmiques. Mais la déambulation et les manières d’être des pratiquants continuent de respecter un ensemble de principes universels. Par exemple, les individus qui entrent sur le tatami portent des habits aux formes et aux couleurs symboliques ; le blanc pour l’état de la pureté de l’enfance (du débutant) ou de celui qui est parfaitement accompli, le blanc et le noir pour l’état d’androgénité. Nous l’avons vu aussi, l’entrée en marche arrière et le retournement pour monter sur le tatami, incarne le processus du retournement existentiel qui se produit lors du franchissement de la limite entre deux domaines où les modes d’existence s’expriment différemment. De la même façon, l’identité des saluts encadrant le temps de la pratique, extrait en quelque sorte ce temps du temps de la vie ordinaire, tout en en faisant un cycle complet puisque l’on retrouve une analogie avec l’identité du point de départ et d’arrivée d’un cycle. Ce Point est la cause de tout ce qui se produira sur le cycle, en même temps qu’il est la finalité de toutes les transformations qui s’y produiront.

Il ne faudrait tout de même pas attacher une importance excessive à tous les éléments symboliques du Dojo et considérer qu’il serait impossible de progresser spirituellement sans pratiquer dans un Dojo conforme au Dojo type. C’est avant tout la pratique qui importe ainsi que la qualité de la participation affective[10] que l’on porte à la chaîne humaine qui nous rattache au Fondateur et aux puissances spirituelles guidant la Voie de l’Aïki (Professeur→haut gradé→ Shihan→ Doshu→ Fondateur/ Roi Dragon→ Principe Suprême). Voilà ce que dit le Fondateur à ce propos :

“Comme je suis essentiellement pratiquant, j’enseigne par la pratique. Je n’ai pas besoin de dôjô. Je n’ai besoin ni d’honneurs, ni de situation, ni d’argent. Je peux expliquer la loi sous un arbre ou sur un rocher. Sur cette grande Terre ou sur le Pont Flottant, n’importe où, si on me le demande, je suis heureux d’expliquer la loi. N’hésitez pas, demandez-moi.[11]

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[1] Leçon étymologique 130B de Léon Wieger

[2] Yana est traduit par “véhicule”, c’est-à-dire le moyen par lequel on peut remonter au premier ancêtre (humain ou divin). La tradition dit que par Deva Yana on réalise le passage des Eaux Inférieures aux Eaux Supérieures, tandis que par le Priti Yana on réalise le passage inverse. Par la résolution des deux voies on accède à l’état où l’on voit l’Unité de la diversité (passage des Eaux Inférieures aux Eaux supérieures) tout en distinguant la diversité dans l’unité (passage des Eaux Supérieures vers les Eaux Inférieures).

[3] “Aïkido : Enseignements secrets”, John Stevens, page 141

[4] Voir “Le Roi Dragon N°5”, “Ichigen, l’Origine Unique”

[5] Morihei Ueshiba, Takemusu Aïki Vol II, Editions du Cénacle, pages 76

[6] Tchoang-Tzeu 12-C

[7] Morihei Ueshiba, Aïkido : Enseignements secrets, page 79

[8] Morihei Ueshiba, Takemusu Aïki, Editions du Cénacle, Vol II, pages 123

[9] Morihei Ueshiba, Takemusu Aïki, Editions du Cénacle, Vol. II, page 75

[10] Cet attachement est ce qui permet à l’aïkidoka de mettre en lien sa structure interne (les cordons du lien de son âme) avec le domaine transcendant par l’intermédiaire de l’extension d’ordre psychique (les cordons du lien de l’Âme Universelle) qui a pris possession du Fondateur lors de son Éveil et avec laquelle le Doshu reste en lien par sa fonction et son héritage agnatique.

[11] Morihei Ueshiba, Takemusu Aïki, Editions du Cénacle, Vol. II, page 96

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